Services

Comment aider ?

Vous-même

Vous ne vous sentez pas bien? Vous avez perdu vos repères? Vous avez de la difficulté à y voir clair? Ne restez pas seul. Plusieurs ressources peuvent vous aider, notamment le Centre de prévention du suicide de Québec, un professionnel de la santé, votre CLSC ou bien votre programme d’aide aux employés (PAE).

Il peut vous sembler pénible de demander de l’aide, mais c’est une force de le faire. Le simple fait que vous vous questionniez est probablement une bonne raison de nous appeler.

Nous serons en mesure de vous écouter pour bien comprendre votre situation et trouver, avec vous, des moyens de rendre votre situation moins souffrante.

Si vous hésitez à prendre le téléphone et à nous appeler, vous pouvez demander à un proche de faire le premier contact avec vous.

Personnes endeuillées

Perdre un proche par suicide fait mal. Plusieurs services s’offrent à vous selon vos besoins et votre situation tels que l’intervention téléphonique ou la rencontre individuelle. Vous pouvez également joindre un groupe de personnes endeuillées. En plus de rencontrer des professionnels de la relation d’aide, vous pourrez échanger avec d’autres personnes qui vivent une situation similaire.

Aidez-vous. Appelez-nous.

Un proche

Si votre proche parle directement ou indirectement de suicide, appelez-nous sans tarder au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553).

La meilleure façon d’aider un proche est de l’amener à chercher l’aide professionnelle dont il a besoin. Cette aide peut provenir du Centre de prévention du suicide de Québec, d’un professionnel de la santé, d’un CLSC, d’un programme d’aide aux employés (PAE) ou d’une autre ressource disponible dans le milieu. Contactez-nous pour vous aider à identifier ces ressources.

Quelques signes de détresse psychologique

Une personne qui vit une période difficile dans sa vie, parfois liée à un ou plusieurs événements particuliers (ex. : rupture amoureuse, deuil, problèmes financiers, problème au travail, etc.), donne certains signes de détresse psychologique pouvant être perçus par l’entourage :

  • l’impatience, l’isolement, l’augmentation de la consommation d’alcool ou de drogue, la fatigue et une perte d’intérêt peuvent être des signaux d’alarme qu’il faut prendre au sérieux;
  • certains comportements socialement valorisés, particulièrement chez les hommes, tels qu’un investissement excessif dans le travail, un sport ou un loisir, peuvent également représenter des signaux d’alarme.

Si ces signaux sont présents depuis déjà quelques semaines, il est important de diriger la personne vers une ressource d’aide.

Aborder une personne pour laquelle vous êtes inquiet

Voici quelques conseils sur la façon d’aborder une personne qui donne des signes de détresse. Votre écoute peut aider, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul. Notre équipe de professionnels peut vous accompagner, appelez-nous.

  • Établissez un lien de confiance. Ne portez pas de jugement. Encouragez la personne à parler de ses préoccupations. Écoutez plus que vous ne parlez.
  • Demandez-lui si elle songe au suicide. Parfois, le simple fait de poser la question directement à la personne sera pour elle très libérateur et permettra, par la suite, d’établir des pistes de solutions pour obtenir l’aide nécessaire. Si elle pense au suicide, vous pouvez lui dire que ce n’est pas banal, que cela vous inquiète. Vous pouvez lui suggérer de nous appeler, ou vous pouvez également nous appeler pour cette personne (en sa présence ou non). Si elle ne pense pas au suicide, mais que vous êtes tout de même inquiet, parlez-lui de nos services. Invitez-la à nous joindre.
  • N’oubliez pas de vous respecter dans la démarche d’aide : soyez disponible, mais respectez vos possibilités et vos limites face à la personne suicidaire.
  • Rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable de ses actes. Informez-la qu’elle peut appeler en tout temps au CPSQ, tout comme vous.

Un client

Notez que des formations spécifiques s’adressent aux intervenants.

Que votre relation soit une relation directe d’intervenant (infirmière, psychologue, travailleur social, etc.) ou une relation de personne-ressource (professeur, entraîneur, chef-scout ou coiffeuse), votre rôle ou votre emploi vous rend susceptible d’être en relation avec des personnes connaissant une détresse psychologique. Pour être mieux outillé et pouvoir aider, devenez Sentinelle.

Si vous êtes un intervenant en relation d’aide, sachez que toute personne qui fait une démarche d’aide pour des préoccupations d’ordre psychologique et/ou physique devrait être questionnée quant à la présence ou non d’idées suicidaires.

Appelez-nous afin d’être outillé, soutenu et guidé. Notre service d’intervention téléphonique est disponible 24 heures par jour, 7 jours par semaine, et permet de combler les périodes où vous ne pouvez pas être disponible. Faisons équipe ensemble.